Le groupe musical » Cigarettes after sex « , d’origine américaine, est composé de quatre jeunes hommes sortis tout droit du quartier de Brooklyn New York. Il est formé par le leader Greg Gonzalez à la fois chanteur et guitariste, Phillip Tubbs au piano et guitare, Randy Miller à la guitare basse et Jacob Tomsky à la batterie.
Le groupe adopte le style musical dream pop qui est un dérivé ou un sous genre, en quelques sortes, du rock alternatif. Ce style qui est caractérisé par l’utilisation d’effets de guitare qui produit un » mur de bruit » accompagnant un chant murmuré dans des accents sensuels et romantiques.
Historique du groupe
En 2008, Greg Gonzalez, le leader, a formé la bande. En ce temps, il vivait encore à El Paso au Texas. Malheureusement, ce groupe n’a pas pu percer et a vécu misérablement inconnu dans les profondeurs de sa ville natale.
Au début, Greg s’est initié au » heavy metal « . Les groupes tels que » Metallica », » Megadeth » et tant d’autres encore ont beaucoup contribué à son apprentissage de la guitare.
Cependant, il estime que son œuvre ne peut pas être comparé à celui de ces groupes légendaires. Il se frotte ensuite aux grands classiques du rock des années soixante. Sa boulimie musicale le pousse après à fouiller dans les arcanes de la pop alternative.
En 2012, un premier album intitulé « I » a donné le feu vert du démarrage vers le succès. Toutefois, ce démarrage, à l’image des tempos, était trop lent.
Greg décidait alors de quitter le Texas et s’installait à New York, ville de ses rêves artistiques en 2013. La ville qui ne dort jamais est devenue le jardin où il a cultivé son goût des créations nocturnes.
Travaillant comme gérant d’un movie theatre, il avait l’habitude de travailler de nuit et disait que » la nuit est le moment le plus tranquille pour écrire ». Et même qu’un enregistrement ne saurait commencer avant minuit ». C’est aussi la noirceur de la nuit qui lui a révélé le nom de son groupe.
Il a été difficile pour le chanteur de trouver une identité sonore, eu égard à ses débuts dans l’électro-pop. Sa musique est devenue de plus en plus sombre au fil du temps et a connu aussi un ralentissement jusqu’à ce qu’elle soit ce qu’elle est actuellement.
Le guitariste a également affirmé que durant les périodes de vaches maigres artistiques, et même après les plusieurs déceptions amoureuses dont il était la pauvre victime, la musique a été sa principale thérapie.
Cette facette de sa vie peut être largement sentie dans certains de ses titres, comme « Each time you fall in love ». Il a aussi l’habitude de se réconforter en écoutant des disques lorsque la dépression lui ronge. Il a donc voulu reproduire cet aspect apaisant dans ses chansons.
En 2015, la sortie des deux titres « Affection » et « Nothing’s gonna hurt you » ont permis au groupe de savourer enfin les fruits de plusieurs années d’efforts. Les deux morceaux, d’une égale et même sensualité étonnamment crépusculaire, ont propulsé le groupe au firmament.
A leur sortie, les deux titres ont été présentés sous format audio, donc sans clip. Malgré cela, l’auditoire a été charmé et emballé. Partagés entre amis, connaisseurs ou simples amateurs, à travers les différents réseaux sociaux, les deux titres ont atteint presque 100 millions d’écoutes sur YouTube.
Les concerts du groupe se passaient à guichets fermés et le temps des salles vides est définitivement révolu.
Comment se porte le groupe aujourd’hui ?
Après que les titres » Affection » et » Nothing’s gonna hurt you » ont frôlé les 100 millions de vus sur internet, le tout premier album du groupe » Cigarettes after sex » est propulsé au devant de la scène et connaît un classement très avantageux puisqu’il figure désormais parmi les albums les plus en vogue de l’année.
Le projet » Cigarettes after sex » grandit lentement depuis sa formation en 2008 au Texas, mais on peut dire qu’il est arrivé au meilleur de sa forme une fois à New York. Après son concert en France, plus précisément au Studio 105, » Cigarettes after sex » y connaît aussi un succès phénoménal.
Il faut avouer que ce groupe mérite toute cette célébrité. Cependant, son leader et chanteur s’étonne toujours du succès que son groupe connaît actuellement, étant donné que » Cigarettes after sex » a passé une dizaine d’années avant de pouvoir sortir son premier album.
Pourquoi avoir choisi » Cigarettes after sex » comme nom de ce groupe ?
Le nom » Cigarettes after sex » intrigue beaucoup. Le terme signifie » fumer après l’amour « . Il s’agit en fait d’un rituel : celui de fumer une cigarette après l’amour. Le chanteur a, en effet, été initié par son amoureuse, quand il était encore à El Paso au Texas.
Il a avoué avoir tellement adoré ce rite qui est devenu une addiction. Une nuit, quand ils étaient ensemble, le nom lui est venu comme un flash et a fini par s’imposer. C’était une évidence et il a décidé d’en faire le nom de son groupe.
Le nom » Cigarettes after sex » vient donc tout droit du vécu du chanteur. En le choisissant, on peut supposer qu’il a voulu que le groupe incarne la satisfaction, le plaisir mais aussi, et surtout, l’amour, c’est à dire l’ensemble de toutes les sensations qu’il a pu ressentir avant , pendant et après l’amour.
Un groupe atypique
De manière globale, les groupes de rock ne mettent pas autant de temps pour se faire connaître du grand public. C’est peut-être parce que le groupe n’a pas pu trouver sa voie immédiatement, ni le son qui pourrait lui correspondre et encore moins son propre style.
» Cigarettes after sex » a connu un tout autre chemin. Effectivement, ce groupe aussi vaporeux que la musique qu’il produit est la preuve vivante selon quoi, à l’ère où la technologie de la communication et la numérisation sont des choses très banales et ordinaires.
La bouche à oreille numérique, évidemment, est encore très efficace. En principe, c’est plus le clip que la chanson en elle même qui poussent les gens à aimer un titre, suivant l’adage » une image vaut mieux que mille mots « . Mais dans le cas du premier single autoproduit par le groupe » Cigarettes after sex » c’est tout à fait différent puisque ce titre ne comportait pas de clip. Cela n’a pas empêché qu’il soit écouté plusieurs dizaines de millions de fois.
Aussi, vous avez certainement remarqué que les paroles de leurs chansons sont extrêmement sexualisées et tournent toutes autour de relations amoureuses plus ou moins contrariées. Cela est sûrement le reflet de la vie amoureuse de Greg, son leader.
Man Ray, Emmanuel Radnitzky de son vrai nom, ce célèbre photographe a très largement fait briller l’image de ce groupe par le biais de son art. Ce qui ajoute encore plus de mystère à l’atmosphère déjà nostalgique du projet.
Nous sommes encore plus stupéfaits quand on sait que l’enregistrement de l’album ne s’est quasiment fait qu’en trois jours. Et comme si cela ne suffisait pas, le groupe a enregistré avec un unique micro placé dans une église, dans un théâtre, à l’endroit de l’escalier. Mais cela a permis d’avoir un son touchant mais aussi une enveloppante spatialité.
On peut dire que la musique de ce groupe résonne comme étant la mélodie parfaite de » l ‘after sex » !